Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 09:32

 http://www.lefigaro.fr/medias/2012/05/19/87a82086-a1e0-11e1-821f-68a64c57ee6f-493x328.jpg

 

Ce samedi 19 mai, après 5h et 40 km, les membres du G8 arrivent enfin à Camp David.

 

Ensemble ils ont plaidé pour une euros "forte et unies" autours de la Grêce tout en s'encourageant à "encourager la croissance".

Bien evidemment, François Hollande, qui avait durant sa campagne promis de mettre la croissance au coeur de sa politique et, en sous entendu imposé ce thème aux partenaires mondiaux, à déclaré "La première grande orientation, celle que je voulais donner, je n'étais pas le seul, c'était de mettre la croissance au coeur de nos discussions (...) il apparaît d'évidence que la croissance a été le grand sujet de ce G8", et lorsque Barack Obama à conclu la rencontre par : "Il y a maintenant un consensus de plus en plus net sur le fait qu'il faut en faire plus pour créer de la croissance et des emplois dans le contexte des réformes budgétaires et structurelles", surement qu'il s'est dit que sa visite aux Etats-Unis la vieille n'a pas dût être inutile. En fait c'est même un victoire à mettre au crédit du président français, en effet il y a encore deux mois, le sujet de la croissance n'était à l'odre du jour dans aucun des pays de la zone euro, l'Allemagne l'avait même enterré. Aujourd'hui ce sujet reviens sur la table, tous ayant (enfin ?) compris que sauver un pays

de la faillite sans relancer son économie n'a pas de sens.

 

Comment même peut-on imaginer que des peuples puissent accepter de se faire ponctionner jusqu'à ne plus avoir de quoi subvenir à leurs besoins primaires sans rien dire ? En Grêce, en Italie, en Espagne ? Que se passera-t-il lorsque, ne pouvant plus se nourir et se loger, le monde leur demandera encore et toujours plus d''austérité ? La réponse est évidente : la guerre civile. Alors il y a de quoi se réjouir quand les membres du G8 déclare d'un commun accord que sans argent nul ne peut consommer, et que sans consommation un pays ne peut pas redemarrer son économie. A moins qu'il ne faille pleurer du tant de temps qu'il a fallu pour que ceux qui nous gouvernent finissent par comprendre cette règle économique de base.

 

Alors bien sur tout n'est pas parfait, bien sur tous ne sont pas daccord sur les moyens d'y arriver, mais qu'importe le chemin si il mène au but. L'Ialie et l'Allemagne souhaite mettre la priorité sur la rigueur, la France sur la croissance et pour les Etats-Unis les deux doivent aller de pairs, cependant si même l'economiste rigoureux Mr Monti déclare que nul ne peut " se contenter d'attendre des réformes structurelles et la réduction des déficits pour générer de la croissance" et à appeler le conseil européen du 23 mai à "définir des mesures concrètes, comme un renforcement du capital de la Banque européenne d'investissement, des obligations destinées aux projets (d'infrastructures) et une évolution vers les eurobonds", alors on peut se dire que oui, l'Europe à enfin installé un moteur à sa voiture.

 

L'Europe n'est pas sauvé, le monde non plus, la route sera longue mais sans doute moins abrute que prévu. Si la Grêce est sauvé, cela veut dire que l'Espagne et l'Italie peuvent l'être, mais si la boite de pandore est ouverte et que le Grêce sort de la zone euros, qui peut dire ce qui se passera après ? Mais soyons rassuré ur ce point, François Hollande à déclaré que "Le message que j'ai voulu porter (...) ça a été le souhait que la Grèce reste dans la zone euro, respecte ses engagements mais soit appuyée, accompagnée par l'Europe pour stimuler sa croissance". Reste à savoir jusqu'où les Etats sont près à aller pour sortir la Grêce de l'impasse .... et ça on ne le sait pas encore.

 


 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de policroque
  • : "Les évenements, les actualités vont être passés à la moulinettes de mes modestes analyses et, j'espère, parfois d'autres plus compétents, afin vous désintoxiquer des discours partisants de certains journalistes, voir de nos propres politiques. "
  • Contact

Catégories