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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 21:30

 

http://photo.europe1.fr/infos/politique/jean-marc-ayrault-maxppp-930620-310030/4175042-1-fre-FR/jean-marc-ayrault-MAXPPP-930620_scalewidth_630.jpg

 

 

Les fameux « cents jours » sont passés. Un état de grâce qui, crise oblige, pas eu lieu, mais qui s'est bien achevé. En effet, ce que l'on pourrait appeler l'introduction du quinquennat, n'a pas était simple, la « grâce » n'a pas eu lieu mais, au vue de la côte de popularité de François Hollande et de son premier ministre, s'est tout de même terminé ; rappelons la chute de, rétrospectivement, 11 et 9 points.

 

Tout d'abord, avant de crier haro sur la gauche, il convient de rappeler que la fin de cette introduction se termine systématiquement par une chute dans les sondages, dépression de courbe qui est proportionnel à l'attente suscité par une élection, autrement dit, plus l'élection à suscité d'espoir, plus la chute est lourde, de plus, la méthode Hollande, dans le dialogue et le calme, est ainsi en contradiction avec celle de son prédécesseur, que la surprise ne peut qu'être importante, et du même coup provoquer, au mieux de l'expectative, au pire de la désillusion.

 

Mais que peut-t-on honnêtement attendre d'un gouvernement, quel qu'il soit, après seulement cent jours de travail ? Du discours sûrement, du bruit peut-être, mais des résultats certainement pas. Bien sur pas d'effet d'annonce retentissante, pas de gesticulation, comme l'habitude avait était prise ces 10 dernières années et il serait bien maladroit d'imaginer que cela ne pourrait avoir d'effet sur le moral de ceux qui avait voté à gauche. D'autant que, des votants, un nombre non négligeable avait voté plus « contre » que « pour », plus « anti » que « pro », dès lors ceux là sont naturellement les premiers à attendre au tournant un François Hollande qui ne fait pas dans la démonstrations grand spectacle façon Sarko-Mélanchon.

 

D'un autre coté, la crise, qu'à présent nul ne peut nier, et ses effets parfois dévastateurs ne peuvent souffrir de réponses en demi-teintes. C'est pourquoi Jean-Marc Ayrault a rappelé, ce 27 août au 20h de France 2, sa volonté et celle de son gouvernement, de sortir le pays de la crise. Également il a insisté sur une action gouvernementale sur deux fronts, d'une part des actions d'urgence, mettant notamment en avant les différentes démarches effectués afin de sauver les différentes entreprises en grave difficultés, et d'autres part les dossiers de fond tel que celui du chômage par exemple. De plus , il a tenu à rappeler le réalisme du gouvernement en expliquant que le budget prévu devra être revu à la baisse.

 

Jean-Marc Ayrault à tenté le difficile exercice de se montrer, à la fois rassurant et offensif, mais en même temps il a rappelé, sans suprise, qu'on ne pouvait rien attendre de spectaculaire en cents jours.

 

 

 

 

 

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 09:31

 Encore une promesse de campagne qui sera tenue ! L'encadrement des loyers sera effectif dès ce 1er Août par décret.

Cette mesure avait été annoncer 15 jours après l'élection présidentielle et avait déclenchée les foudres de Jean Perrin, président de l'UNPI (Union nationale de la propriété immobilière), qui avait dénoncé le message envoyer aux propriétaires, argumentant sur l'impossibilité d'augmenter un loyer alors que ses charges augmentent. Bien entendu, ces mêmes propriétaires s'imaginent déjà empêché d'effectuer des travaux, frémissent à l'idée d'un loyer sous-évalué impossible à rééquilibré, alors qu'en est-il exactement ?

Dans un premier temps, que certains se rassurent, tous ne sont pas concerné. En effet, seul sont visés les propriétaires possédants un bien dans une des 38 agglomérations dont les loyers ont flambé (la liste est plus bas) , Paris étant évidemment en première ligne.Ci-dessous la carte du prix du mètre carré dans la capital.



loyers paris

 

 

 

Dans un second temps, il ne s'agit pas de geler les loyers, ce qui serait une blague tant cette décision serait inapplicable, mais d'en interdire l'augmentation au delà de l'IRL (Indice de Référence des Loyers). Pour rappel, je vous livre ici un extrait du site http://vosdroits.service-public.fr sur la définition de cet IRL :

Principe

L'indice de référence des loyers (IRL) sert de base pour réviser les loyers des logements vides ou meublés.
Il fixe les plafonds des augmentations annuelles des loyers que peuvent exiger les propriétaires.


Règle de calcul

Nature de l'indice

L'IRL se calcule à partir de la moyenne, sur les 12 derniers mois, de l'évolution des prix à la consommation hors tabac et hors loyers.

Cet indice s'applique aux baux conclus à compter de cette date, ainsi qu'aux baux en cours, sans qu'il soit nécessaire de signer un avenant au bail.

Indice à prendre en compte

La date de l'IRL à prendre en compte est :

    soit la date indiquée dans le bail,

    soit, à défaut, la date du dernier IRL publié par l'Insee à la date de la signature du bail.

Calcul

Pour calculer l'augmentation du montant du loyer, le propriétaire doit avoir pris connaissance des 3 éléments suivants :

    montant du loyer,

    IRL correspondant au trimestre de référence concerné (prévu dans le bail ou publié par l'Insee au moment de la signature du bail),

    et IRL du même trimestre de l'année précédente.

Le calcul consiste ensuite à effectuer l'opération suivante : Loyer précédent x IRL correspondant au trimestre concerné/IRL du même trimestre de l'année précédente  = nouveau loyer.

Par exemple, pour un bail signé le 1er mars 2011 moyennant un loyer mensuel de 700 €  , le dernier indice publié à cette date est celui du 4ème trimestre 2010 (donnée publiée le 14 janvier 2011). L'IRL du 4ème trimestre 2010 est égal à 119,17, et celui du 4ème trimestre 2009 est égal à 117,47.

Au 1er mars 2012, date de la 1ère révision, le montant du loyer aurait dû être calculé de la manière suivante : 700 € x 119,17/117,47 = 707,78 €  .
Augmentation rétroactive

Tout propriétaire qui oublie d'augmenter le loyer conserve encore le droit de demander rétroactivement cette augmentation dans la limite de 5 ans.

Pour se faire, le propriétaire doit appliquer les indices en vigueur au moment où les loyers auraient dû être réclamés.



Enfin, ne seront pas concernés les propriétaires ayant effectués des travaux « importants » (reste à définir cet « important » mais l'idée est d'éviter qu'un propriétaire mal intentionné passe un coup de pinceau pour augmenter exagérément son loyer d'un locataire à l'autre) et ceux sont dont leur bien aurait était sous-évalué « par rapport au voisinage ».



Le journal Officiel donne la liste des villes concernées , les voici dans leur intégralité, pour tous les prix ont augmenté de plus de 3,2% par an depuis 2002 et le loyer moyen y dépasse les 11,10 € du mètre carré, soit 1100 € pour un logement de 100 m2.  :

Amiens, Annecy, Annemasse, Arles, Beauvais, Bordeaux, Caen, Creil, Douai-Lens, Forbach, Fréjus, Grenoble, La Rochelle, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille - Aix-en-Provence, Meaux, Menton, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulon, Toulouse, Basse-Terre, Cayenne, Fort-de-France, Le Robert, Mamoudzou, Pointe-à-Pitre - Les Abymes, Saint-André, Saint-Denis (la Réunion), Saint-Louis, Saint-Paul, Saint-Pierre.

 



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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 18:01

 

http://static.lexpress.fr/medias/507/prison-carnavalet_93.jpg

 

 

La population carcérale française atteint 65 699 détenus au 1er février 2012, soit une hausse de 6,4% sur un an !

Jusque dans les années 1990 ce nombre est resté sous les 60 000, dès 2001 année où la politique s'est mis à vouloir faire de la sécurité une affaire de chiffre, ce nombre est devenu subitement croissant, comme si le remplissage des prisons devenait soudainement l'assurance d'une société plus sûr.

 

La problématique est multiple.

D'une part la capacité des prisons, qui est de 57 213 places, n'est pas facilement extensible, ce qui occasionne directement une surpopulation qui ne fait qu'augmenter dangereusement (plus de 114%), surpopulation qui fait elle même augmenter le taux de suicide (taux record en Europe avec une centaine de morts par an). Le bilan des mesures du gouvernement précédent, qui avaient tant fait hurler les magistrats est catastrophique ! A vouloir faire de beaux chiffres, 16 463 détenus sont encore en attente de jugement, soit près d'un quart ! De plus, d'un côté les aménagements de peines ont augmentées de plus de 50% en un an, mais dans le même temps, en 2011, le gouvernements à voté une loi pour faire exécuter toutes les peines en attente, soit tout de même quelques dizaines de milliers de cas, causant ainsi un engorgement à la fois des tribunaux et des prisons.

D'autres parts, les peines planchers que Nicolas Sarkozy avait défendu avec ardeur et conviction, ont non seulement enlevées du discernement dans les jugements en refusant l'individualisation des peines, mais en plus a contribué à la saturation de nos prisons et donc à l'augmentation du taux de suicide, aux mal être des détenus et, fatalement en bout de course, à l'augmentation du risque de récidives.

 

Face à ce problème complexe (car il ne s'agit pas de mettre en liberté des personnalités dangereuses, mais bien de permettre que la prison soit à la fois un lieu de punition et un lieu qui assure une réinsertion, afin d'éviter la récidive et la surpopulation carcérale. Un problème économique presque) La nouvelle ministre de la justice, Christiane Taubira décide donc de s'attaquer à ces fameuses peines planchers, autrement dit, revenir à l'individualisation des peines. Tenir compte des réalités ; deux personnes prises deux fois avec 4 grammes de « shit » dans la poche ne sont pas forcement à mettre « dans le même sac », tant les environnements, les histoires de chacun sont différentes, le nier c'est nier la notion d'humanité.

 

Si l'opposition est honnête, elle devrait rester discrète sur les décisions que la ministre prendra, tant son bilan sur le sujet est mauvais, si elle ne l'est pas (gageons que ce sera la cas), sans doute que du brouhaha est à prévoir sur les bancs de l'assemblée ; brouhaha qui sera moindre car les magistrats ne seront sans doute pas, cette fois, de la partie.

 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 21:13

http://www.metrofrance.com/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$kooeh9d09wpb22d7rwjljfszelv3ymh/SIPA_00640096_000013.jpeg

 

 

 

Enfin ! Après nombres de paroles sans actions, de portes ouvertes enfoncées, le gouvernement envisage de s'attaquer à un vrai sujet (9 millions de salariés concernés tout de même) : la défiscalisation des heures supplémentaires. Mesure phare du quinquennat précèdent, tête de gondole du rayon "travailler plus pour gagner plus", en fait un emblème de ce que le PS cherche à casser à tout prix.

 

Faire une rupture avec la droite, cette posture semble devenir dogme ; détricoter les mesures fiscales de Nicolas Sarkozy semble devenir la règle. Comme de bien entendu, la moribonde UMP se trouve d'un seul coup une seule voix afin de crier à l'anti-Sarkozysme primaire !

Cependant les faits sont là: le bateau France coule d'un ultra-libéralisme par nature incontrôlé et il devient urgent d'écoper. L'argent manque et il faut en trouver au plus vite. Dans ce contexte, la suppression des avantages fiscaux liés aux heures supplémentaires rapporterait tout de même 3,6 milliard d'euros en 2013 ! Ce n'est pas négligeable, d'autant que cette mesure pourrait-être rétroactive (je ne vais pas entrer ici dans le débat stérile qui agite médias politiques sur la pertinence de la rétro-activité car cela implique forcement la pertinence sans condition de la mesure fiscale).

Pour la droite, cette décision aura un impact agressif, d'une part sur les entreprises qui ont adoptés massivement le système et d'autres qui, au porte du seuil fatidique de 20 salariés au delà duquel la mesure devient applicable, hésiterait du même coup à embaucher, d'autre part sur les salariés puisque les employeurs pourraient-être tentés de ne plus faire appel aux heures supplémentaires et donc de mieux répartir la charge du travail.

 

Pour la gauche, la priorité est de trouver de l'argent, si cela doit passer par un "cassage en règle" d'un symbole" du Sarkozysme : tant mieux ! De plus tout cela rentre dans l'idéologie de gauche qui veux que le temps de travail doit se diviser (alors que pour la droite, il s'agit de l'idéologie inverse), et donc rentrer en cohérence avec les 35H.

 

Preuve que la bataille promet d'être rude, la décision pourrait être reporter en septembre, selon une indiscrétion d'un commissaire à la sortie de la commission des finances.

 

Le point positif de cette histoire, c'est que, conformément à la ligne de François Hollande et contrairement à celle de Nicolas Sarkozy, tout ceci se fera dans la concertation. Parions que la mesure finalement adoptée aura des bords arrondis, et que la droite les forceront pour la cause médiatique.

 

 

 

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 22:18

 

http://md0.libe.com/photo/438070/?modified_at=1342025645&ratio_x=23&ratio_y=13&width=476

 

 

Mais que fait le gouvernement? La méthode Hollande à cela de bien, qu'elle ne donne plus la sensation que l'émotionnel à prit le pas sur la raison. Plus de lois votées à la va-vite, souvent inapplicables car mal réfléchies, plus de mots qui font mal et divisent ; D'un autre côté, entre concertations et réflexions, un certain sentiment d'immobilisme pourrait bien poindre le bout de son nez.

Si Nicolas Sarkozy donnait l'impression d'un hyperactif montésur ressort, François Hollande à trop vouloir donner dans la rupture avec son prédécesseur, commence à sentir bon le caricaturiste absent.

Bien sûr le costume présidentiel traditionnel est plus proche de celui arboré, presque avec outrance, par ce dernier que par l'ancien chef d'État, mais le rythme classique actuel sonne comme une berceuse à la mémoire du rythme saccadé qui résonne encore à certaines oreilles.

François Hollande, s'il ne veut pas finir par provoquer l'ennui, ferait bien de trouver un juste milieu à son tempo.

 

Autant Nicolas Sarkozy provoquait et faisait tant et tant voter que son quinquennat ressemblait à une vaste incohérence, autant François Hollande, à s'obliger encore et toujours à ne vouloir faire que le contenu de son programme de campagne, prend le risque, non seulement de provoquer le même ennui que celui provoqué par un horizon trop bleu, mais surtout de ne pas être prêt face aux inévitables impondérables qui ne manqueront pas d'arriver.

 

Ajoutons à cela l'apparent amateurisme de son gouvernement, que l'opposition prend plaisir à railler, oubliant au passage que la plupart du gouvernement Fillon débutait également en politique, et enfin cette, ce qui est sûrement le pire, fâcheuse habitude à vouloir sans arrêt se positionner en contre, comme si le PS n'avait pas encore réalisé que la victoire était acquise, que la campagne présidentielle était terminé, tout ceci nous donnant au final qu'un goût un peu fade d'une présidence trop normal.

 

D'un autre côté, la France ne va pas si mal ou du moins pas aussi mal que l'UMP nous avait prédit en cas de victoire de la gauche. Plus de paroles de divisions (à-t-on entendu des paroles agressive envers des catégories de population?), les prévisions de croissance sont presque conformes à celles prévu, les emprunts se font pour la première fois à des taux négatifs et l'Allemagne va finir par plier face à ses propre élections.

 

Une présidence conforme à la constitution, un programme appliqué à la lettre (tant pis pour ceux qui ont voté sans le lire … et ils sont nombreux), un président qui préside et un premier ministre qui gouverne, une présidence normalen somme …. peut-être la France a-t-elle simplement oublié ce goût, un peu de sel monsieur ?

 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 09:52

http://www.lasenegalaise.com/thumbnail.php?src=images_news/33991069_XS.jpg&h=300&w=495&zc=1

                                                                  Photo reprise du site http://www.lasenegalaise.com

 

 

Cela fait plusieurs années déjà, en France, que le port du voile islamique est un sujet de société, mais ce n'est vraiment devenu un problèmede société que depuis le 11 avril 2011, date à laquelle la loi sur l'interdiction du port de la Burqua sur la voie publique est déclaré incompatible avec la république et de fait interdit. Loi qui concerne, rappelons le, 2000 femmes en France.



Le voile islamique cristallise la peur de de l'autre et de sa culture, comme la Gay Pride cristallise la peur de l'homosexualité; car s'agit bien de peur et non pas de racisme bête et méchant comme on l'entend trop souvent.



Selon le dictionnaire Larousse, le racisme est une  "idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie".

Selon ce même dictionnaire, la peur est une "crainte que quelque chose, considéré comme dangereux, pénible ou regrettable, se produise".



Lorsque les "défenseurs" des "valeurs" françaises s'entendent pour désapprouver, souvent avec violence, le port du voile, il s'agit bien de crainte, crainte que la France ne soit plus française, crainte d'une islamisation.



Mais d'où vient cette fameuse peur ? Comme toute, de l'ignorance bien souvent entretenue par des "bien pensants" et des médias tout aussi ignorants. Les idées reçues ne circulent plus sous le manteau et peuvent donc prendre l'ampleur nécessaire à leur survie. La femme voilée deviens nécessairement soumise, son mari deviens nécessairement un monstre barbu, sans doute violeur et haineux envers sa patrie d'accueil.

Le drame dans cette histoire, c'est que ces même idées sont parfois reprises en cœur par les musulmans eux-mêmes. Dans des quartiers populaire où nombres de femmes et d'hommes ne lisent pas l'arabe et sont donc contraints de faire confiance à leur imam, si celui-ci a des idéaux radicaux alors le venin n'a plus qu'à se distiller sans peine dans les veines religieuses.



Mais que dit le Coran à ce sujet ? Impose-t-il vraiment cette supposée soumission de la femme ?



Dans le verset 7:26, on trouve que "c'est le vêtement de piété qui est le meilleur", et dans le 24:31 :



"Et enjoins les croyantes de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté, et de ne rien révéler de leurs attributs de beauté à l’exception de ce qui est manifeste, et de rabattre leurs foulards sur leurs poitrines; et de ne rien révéler de leurs attributs de beauté autrement qu’en présence de leurs maris, de leurs pères, des pères de leurs maris, de leurs fils, des fils de leurs maris (issus d’un autre mariage), de leurs frères, des fils de leurs frères, des fils de leurs sœurs, de leurs femmes (par exemple des servantes), de ce que leurs mains droites possèdent (esclaves), des serviteurs mâles qui ne sont point sujet à des désirs physiques, ou des enfants qui ne sont pas conscients du caractère privé lié aux femmes. Et qu’elles ne laissent pas leur démarche (lit. Leurs pieds) révéler les attributs de beauté qu’elles dissimulent. Et tournez-vous vers Dieu en repentance, tous ensemble, Ô vous les croyants, afin que vous connaissiez le succès"



Comme toujours en affaire de religion, tout est affaire d’interprétation. Bien entendu,au premier degré le "vêtement de piété" peut vouloir signifier "vêtement décent", alors qu'en fait il s'agit bien de "vêtement spirituelle", ce vêtement doit refléter la droiture, autrement dit lorsque le Coran parle d'imposer un certain vêtement, il ne parle pas d'étoffe mais de comportement qui doit refléter sa spiritualité.



"Et enjoins les croyantes de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté, et de ne rien révéler de leurs attributs de beauté à l’exception de ce qui est manifeste/apparent= ilâ mâ zahara minhâ), et de rabattre leurs foulards sur leurs poitrines;"



C'est grâce à ce verset que l'on comprend que le niqab ou la burqa sont contraires aux lois islamique. "à l’exception de ce qui est manifeste/apparent".



On sait que les femmes portaient le voile avant la révélation du Coran, pour des raisons de sécurité et également pour protéger leurs cheveux des sables du désert, il ne recommande donc que d'utiliser cette étoffe que pour se protéger en plus leur "poitrine". Nul part il n'est préciser qu'il faille se couvrir le visage et encore moins le regard.



En conclusion, la raison d'être du voile islamique n'est que de représenter une modestie extérieur, conforme à la modestie intérieur que doit respecter tout musulmans, pour les femmes cela signifie ne rien révéler « de leurs attributs de beautés à l'exception de ce qui est manifeste/apparent »

L'urgence doit donc être la formation des Imams, à l'éducation religieuse des musulmans et à la communication vers nous autres. La systématique stigmatisation comme moyen de lutter contre les extrémistes ne sert qu'à les conforter dans leur position et à créer de la haine et de la division entre les musulmans et la France.



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28 juin 2012 4 28 /06 /juin /2012 21:09

"Bien sûr, nous eûmes des orages Vingt ans d`amour, c`est l`amour fol Mille fois tu pris ton bagage Mille fois je pris mon envol" chantait Jacques Brel, c'est en substance ce que que l'on pourrait paraphraser à propos du couple Hollande-Merkel.

Deux chefs d'Etats diamétralement opposés tant sur le plan économique que politique.

 

http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_horizontal/hollande-merkel.jpg                                                                             A Berlin ce mardi

 

Une femme un homme, un caractère de consensus, un qualifié "de fer", deux personnalités opposées mais qui sont dans l'obligation, pour l'avenir de l'Europe mais également de leur propre pays, de s'entendre sur le plan économique et politique.

 

Economique car la voix de la chancelière porte vers les investissements à long terme, il s'agit de remettre les comptes publics à l'équilibre, partant d'un principe simple qui veut qu'un pays qui paye ses dettes s'enrichit. De l'autre côté une vision à plus moyen terme, plus tournée vers les peuples, avec l'idée (la fameuse ...) que pousser la croissance, c'est pousser la consommation et donc pousser toute l'économie d'un pays.

 

Politique car l'Allemagne, fidèle à elle-même, prône pour une plus grande intégration Européenne, c'est à dire aller à terme vers un véritable état européen. Logique quand on sait que ce pays a perdu nombres de parts de marché sur le plan mondial, mais au contraire en a gagné sur le plan européen, une Europe forte c'est donc une garantie de bases solides pour l'économie allemande. Pour la France, là aussi fidèle à elle-même, la question de perte de souveraineté n'est même pas envisageable. Le fameux "coq français" est bien enraciné dans sa longue tradition monarchiste.

 

Les tensions sont vives, on ne peut le nier malgré ce que qu'affirme le ministre des affaires européennes Bernard Cazeneuve, et pourtant Angela Merkel n'a jamais était tant en difficulté, les voix portant la croissance se multiplient et les élections législatives allemandes sont l'année prochaine.François Hollande, lui fraîchement élu doit apparaître comme à la hauteur de la tâche qu'il s'est lui même imposé : redresser l'économie française et imposer sa vision économique à l'Allemagne.

 

Mais comment ne pas s'interroger sur la vision économique de l'Allemagne, libérale donc, lorsque l'on constate que c'est cette même vision qui est en train de mener l'Europe dans le mur, et qui saigne à blanc les pays en difficultés ? Bien entendu le libéralisme n'est pas le seul responsable, la construction même de cette Europe n'a pas était faite dans les règles, trop rapide, pas assez concerté, pas assez homogène économiquement; rappelons-nous la polémique sur la Turquie accusée de ne pas partager assez de valeurs communes avec "nous", alors que dans le même temps la Grêce mentait sur ses comptes et personne ne s'interrogeait sur la pertinence de la présence de Malte.

 

En revanche, il est tout aussi impensable d'imaginer que l'on peut continuer à creuser le déficit national indéfiniment, un volet croissance ne tient pas la route sans rééquilibrage des comptes, et un rééquilibrage rigoureux ne pourra se faire sans volet social, nous ne sommes pas en dictature où les gouvernements peuvent tout se permettre, et même assassiner son propre peuple si celui-ci à le malheur d'estimer avoir un peu droit à une part du gâteau.

 

Voilà pourquoi François Hollande et Angela Merkel sont obligés de s'entendre, ils le feront car si le couple franco-allemand se déchirait, cela signerait la fin du vieux rêve de Monnet et Shumman.

 

 

 


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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 12:16

Ca y est , c'est officiel, le fameux "coup de pouce" au SMIC à était annoncé. il sera de 2%, effective le 1er juillet.

Si on regarde dans le détail, 1,4 points concerne en fait l'inflation, donc l'aide complémentaire n'est en fait que de 0,6%.

 

En terme de chiffres, cela représente 2,5 millions de personnes qui recevront 22€ net en plus par mois, pour un travail à plein temps. La dernière fois qu'une telle aide à était accordé était en 2006 avec 0,3 points en plus. 

 

http://md0.libe.com/photo/433415/?modified_at=1340702118&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476

 

Comme on pouvait s'y attendre, les syndicats, FO en particulier, fronce les sourcils, jugeant qu'il s'agit là d'"un premier faux pas",tandis que Laurence Parisot arguait que "Toute augmentation au-delà des critères objectifs ferait peser un risque majeur pour l’emploi".

 

Chacun défend donc sa chapelle sans excès car sachant bien l'asphysxie naissante d'une catégorie de salarié et la necessité de ne pas plomber les entreprise, les PME nottemment. 

 

Le coup est risqué car tous sont mécontent mais, François Hollande l'avait bien prévenu, il ne s'agit là que de rééquilibré ce que le précèdent n'avait pas fait durant 5 ans. On peut donc supposer que ce "coup de pouce" est le dernier accordé. 

 

Quand à savoir si cela créé du chomage, il est entendu qu'une augmentation des salaires ne peut que plomber le petite PME, mais également qu'il faut bien que les gens vivent, la solution devra venir d'un allégement des charges patronales mais le Partie Socialiste n'est pas forcement dans cette optique .... comme le précèdent gouvernement qui à était assez frileux sur le sujet. 

 

 

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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 09:46

La France, pays socialiste par essence, à, selon le journal des Echos du 22 juin 2012, le salaire minimum le 5ème plus élevé d'Europe. Alors certain pays, comme l'Allemagne qui gère les minimats sociaux par branche, n'en ont pas, la France à une particularité qui la mène sur le peloton de tête.

Créé en 1970, la France fait son exception avec le fameux "coup de pouce", en effet aucun autre pays n'utilise ce mécanisme qui s'additionne à la traditionnelle revalorisation annuelle. Cette aide complémentaire de l'Etat a créé une abérration économique : l'augmentation du SMIC à était plus rapide que le salaire médiant. D'où la sensation de "smicardisation" que peuvent avoir ceux qui se situent juste à la limite.

 

Selon une récente étude Suisses de 2009*, le salaire moyen français se situe à 33 574 € par an, soit environs 2 797, 86 par mois. Le SMIC lui est aujourd'hui de 1 398 €, soit quasiment 50%.

 

Bien entendu  la France est encore loin du Luxembourg où le salaire minimum est de 1 801 Euros Brut mensuel, mais bien plus haut que l'Espagne par exemple avec ses 748 €.

 

Voici le classement en Euros Brut mensuel :

 

  • 1     Luxembourg                    : 1 801
  • 2    Pays-Bas                          : 1 447
  • 3     Belgique                           : 1 444
  • 4     Irlande                              : 1 462
  • 5     France                              : 1 398
  • 6     Royaume -Uni                : 1 202
  • 7     Grêce                                :  877*
  • 8     Espagne                          : 748
  • 9     Slovénie                           : 763
  • 10   Malte                                 : 680
  • 11   Portugal                            : 566
  • 12   Pologne                            : 336
  • 13   Slovaquie                         : 327
  • 14   République Tchèque     : 310
  • 15   Hongrie                            : 296
  • 16   Estonie                             : 290
  • 17   Lettonie                            : 286
  • 18   Littuanie                           : 232
  • 19   Roumanie                       : 162
  • 20  Bulgarie                            : 138

* Rappelons que le salaire minmum de la Grêce pourrait être ramené à 586 € Brut sur 14 mois

 

Evidement cette comparaison est un peu légère car elle ne prend pas en compte les niveau de vie de chacun des pays, effectivement on n'achète pas la même chose avec 1000€ en France qu'en Roumanie. Il faut donc passer par un artifice qui permet d'égaliser les pouvoir d'achat, il s'agit d'utiliser une unité monétaire artificielle, mais même avec cette méthode la France reste au top et gagne même une place en passant devant l'Irlande.

 

On peut donc affirmer que en France on ne vit pas si mal que cela. Nos minimats sociaux, que la droite à alégremment critiqué sous l'ancien gouvernement, nous permettent de maintenir notre pouvoir d'achat, parmis les meilleurs d'Europe, mais également de parachute en cas de crise (je ne refait pas içi l'historique de la crise économique pour démontré l'importance qu'on eu ces "parachutes sociaux" car ce serait sortir largement du sujet), cependant en voulant en user à outrance, nottemment par ce fameux "coup de pouce", c'est un peu trop tirer par la corde. Chaque fois que le SMIC est augmnté artificiellement c'est une charge qui s'ajoute à l'Etat, et donc par ricochet aux contribuables.

Mais plus encore, la "smicardisation" coûte très cher aux entreprise qui doivent maintenir les écarts de salaires pour ne pas démotiver ses salariés en donnant la sensation qu'il ne sert à rien de donner plus en effort de travail.

 

Que décidera donc le gouvernement ? La paupérisation de la France (qui existe malgrés tout) ne doit elle pas alerter sur toute l'ambigüité du problème ? A priori il devrait se décider pour une hausse de 2%, néanmoins si on regarde le taux d'inflation, le "coup de pouce" réél devrait être de 0,6%, donc très limité.Suffisant pour marquer le "coup" face aux syndicats, rappelons que aucune realorisation artificielle n'avait était décidé sous Nicolas Sarkozy, mais suffisamment fable pour ne pas plomber le budget, d'autant que l'on peu supposer que cette augmentation avait était calculé au préalable durant la campagne.

 

 

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 13:12

Hier, 21h00, le gouvernement Ayrault II est annoncé ! 

En fait ce n'est pas vraiment un évènement, en effet comme attendu, celui-ci est surtout politique plus que vraiment fonctionnel. Les législatives étant largement gagné et aucun ministre ne s'étant mis sur la touche, il n'y avait pas de raison  de remodeler outre mesure le premier gouvernement, mais tradition oblige, il a bien fallut faire de petits ajustements.

 

38 membres donc, seule vrai nouvelle qui pourrait bien faire polémique : la création d'un ministère des français de l'étranger, avec Hélène Conway. En effet il faut rappeler l'oposition farouche du PS, en 2011, lorsque François Fillon avait créer un secrétariat identique. 

 

Il n'y a donc pas de grand commentaire à faire sur ce non-évènement qui s'est fait attendre. Je vous propose d'en retrouver la liste ici

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