Les fameux « cents jours » sont passés. Un état de grâce qui, crise oblige, pas eu lieu, mais qui s'est bien achevé. En effet, ce que l'on pourrait appeler l'introduction du quinquennat, n'a pas était simple, la « grâce » n'a pas eu lieu mais, au vue de la côte de popularité de François Hollande et de son premier ministre, s'est tout de même terminé ; rappelons la chute de, rétrospectivement, 11 et 9 points.
Tout d'abord, avant de crier haro sur la gauche, il convient de rappeler que la fin de cette introduction se termine systématiquement par une chute dans les sondages, dépression de courbe qui est proportionnel à l'attente suscité par une élection, autrement dit, plus l'élection à suscité d'espoir, plus la chute est lourde, de plus, la méthode Hollande, dans le dialogue et le calme, est ainsi en contradiction avec celle de son prédécesseur, que la surprise ne peut qu'être importante, et du même coup provoquer, au mieux de l'expectative, au pire de la désillusion.
Mais que peut-t-on honnêtement attendre d'un gouvernement, quel qu'il soit, après seulement cent jours de travail ? Du discours sûrement, du bruit peut-être, mais des résultats certainement pas. Bien sur pas d'effet d'annonce retentissante, pas de gesticulation, comme l'habitude avait était prise ces 10 dernières années et il serait bien maladroit d'imaginer que cela ne pourrait avoir d'effet sur le moral de ceux qui avait voté à gauche. D'autant que, des votants, un nombre non négligeable avait voté plus « contre » que « pour », plus « anti » que « pro », dès lors ceux là sont naturellement les premiers à attendre au tournant un François Hollande qui ne fait pas dans la démonstrations grand spectacle façon Sarko-Mélanchon.
D'un autre coté, la crise, qu'à présent nul ne peut nier, et ses effets parfois dévastateurs ne peuvent souffrir de réponses en demi-teintes. C'est pourquoi Jean-Marc Ayrault a rappelé, ce 27 août au 20h de France 2, sa volonté et celle de son gouvernement, de sortir le pays de la crise. Également il a insisté sur une action gouvernementale sur deux fronts, d'une part des actions d'urgence, mettant notamment en avant les différentes démarches effectués afin de sauver les différentes entreprises en grave difficultés, et d'autres part les dossiers de fond tel que celui du chômage par exemple. De plus , il a tenu à rappeler le réalisme du gouvernement en expliquant que le budget prévu devra être revu à la baisse.
Jean-Marc Ayrault à tenté le difficile exercice de se montrer, à la fois rassurant et offensif, mais en même temps il a rappelé, sans suprise, qu'on ne pouvait rien attendre de spectaculaire en cents jours.